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L'OEUVRE SAINTE-GERMAINE

ET LE CENTRE SAINT-JEAN DE DIEU

​

(Micheline CHAUVANCY et Paulette LAMBERT/Bulletin n° 6)



1/ L'oeuvre Sainte-Germaine, sise actuellement au 56 rue Desnouettes, trouve son origine dans la fondation, en 1858 par le père Benoît Menni, de la congrégation des soeurs hospitalières du Sacré-Coeur de Jésus. Il entre en relation avec une habitante de Vaugirard, Mme Pillet, qui avait créé de son côté un établissement pour fillettes et jeunes filles infirmes, pauvres et orphelines. De ce contact nait en 1894 une oeuvre mise sous la protection de sainte Germaine de Pibrac, patronne des infirmes, des malades et des deshérités. Cette oeuvre est d'abord établie au 45 rue Desnouettes, puis un an plus tard au 56 de la rue, les anciens locaux s'avérant vite trop exigus pour recevoir les pensionnaires dont le nombre augmente très rapidement. L'institution est toujours bien présente dans notre arrondissement et est, depuis 1974, agréée et conventionnée par la DASS.

 

 2/ Le centre Saint-Jean de Dieu a des origines beaucoup plus anciennes, puisqu'il faut remonter à l'année 1539, lorsqu'un Portugais, Jean Ciudad, dit « de Dieu », fonde un hôpital qui sera à l'origine de l'Ordre hospitalier de Saint-Jean de Dieu, se distinguant par la charité envers les pauvres et les malades. Les frères hospitaliers arrivent en France en 1602 à l'appel de Marie de Médicis, et fondent leur premier hôpital à Paris rue des Saint-Pères (hôpital de la Charité). A la fin de l'Ancien régime, on compte 43 hôpitaux en France, aux Antilles et au Canada. C'est en 1858 qu'est ouvert au 223 rue Lecourbe, sous le nom d'asile des jeunes infirmes, l'établissement actuel, destiné à l'accueil des garçons infirmes et pauvres. Et à partir de 1975, l'institut n'accueille plus que les jeunes handicapés moteurs de 4 à 22 ans.

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