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L'INAUGURATION DE LA STATUE DE GARIBALDI

(13 JUILLET 1907)

(Philippe VIRAT/Bulletin n° 42)


 


Giuseppe Garibaldi n'a pas été seulement le héros italien que tout le monde connaît, pour avoir été, avec Cavour, Mazzini et Victor-Emmanuel II, l'un des personnages les plus importants du Risorgimiento, et l'un des pères de l'Unité italienne. 
Appelé par Gambetta, il participa à la lutte contre les Prussiens avec ses corps francs de la zone des Vosges. C'est à leur tête qu'il défit l'ennemi lors de la célèbre bataille de Dijon (20 – 23 janvier 1871). Puis il devint député français à deux reprises (Côte d'or, Paris, Alger et Nice, et une seconde fois Alger), mais, démis les deux fois de ses fonctions du fait de sa nationalité étrangère et de l'opposition de la majorité monarchiste de la chambre (ce qui provoqua la démission fracassante de Victor Hugo), il se retira définitivement en Italie.
Son engagement au service de la France lui valurent la reconnaissance de la nation, et l'érection de trois monuments, l'un à Nice où il est né, un autre à Dijon, théâtre de ses exploits militaires, et le dernier, celui qui nous intéresse ici, à Paris, dans le square qui porte désormais son nom.

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La statue de Garibaldi, état actuel (cliché P. V.)

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Les vétérans rassemblés autour de la statue le jour de l'inauguration 
(coll. part.)

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