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Parmi les grands donateurs

 

 

Lorsque l’Académie des Sciences décida la construction, par souscription publique, d’un Institut offert à Pasteur pour y poursuivre ses travaux, un véritable élan national et international se produisit et les dons, modestes ou importants, affluèrent. Depuis, des dons et legs, parfois considérables, provenant de personnes plus ou moins connues, permirent à l’Institut de s’étendre en France et à l’étranger et de soutenir son fonctionnement.

 

Bienfaitrice du 15ème

 

Veuve du fondateur du Bon Marché, Marguerite Boucicaut (1816-1887) hérite d’une immense fortune, qui permit notamment la construction de l’hôpital qui portera son nom, 78 rue de la Convention. En 1886, elle répond généreusement à l’appel de fonds initial pour la construction de l’Institut Pasteur (250.000 F. sur un total collecté de 1.940.000 F.), auxquels s’ajouteront 100.000 F. à son décès.

 

La générosité d’une baronne belge

 

Clara Bischoffsheim (1833-1899), épouse du baron de Hirsch fit, en 1897, un don d’un million de francs, qui permit la construction du bâtiment du 28 rue du Docteur Roux. Un groupe de marbre commandé par Osiris, la montre aux côtés de Mme Boucicaut dans le square proche du Bon Marché, au carrefour Sèvres-Babylone.

 

Qui était Madame X… ?

 

En 1893, une dame désirant garder l’anonymat fit plusieurs dons, à Pasteur lui-même, puis à ses successeurs, Émile Duclaux, Émile Roux, Louis Martin, dont la majeure partie permit l’achat d’un terrain pour l’hôpital, puis la construction des premiers pavillons (1900, 1905). Ce n’est qu’après sa mort que fut révélée l’identité de la mystérieuse Madame X… : Amicie Lebaudy (1847-1917). Au décès de son mari, elle financera aussi des groupes de logements sociaux, notamment dans le XVème : rue de Cronstadt, rue de la Saïda, rue de l’Amiral Roussin.

 

Il s’appelait Daniel Iffla…

 

Mais il était plus connu sous le nom d’Osiris (1825-1907). Célèbre financier, enrichi sous le Second Empire, il fut l’un des plus grands mécènes du XIXème siècle et fit de l’Institut Pasteur son légataire universel, ce qui rapporta 36 millions de francs, permettant l’extension des terrains de l’Institut et de pourvoir à son fonctionnement pendant des dizaines d’années. Un buste d’Osiris, dû à Sébastien Langloÿs, a été placé devant 28 rue du Docteur-Roux, en 2016.

 

Les bijoux de la duchesse

 

En reconnaissance de l’accueil que la France avait réservé au duc et à la duchesse de Windsor à la suite de l’abdication d’Edouard VIII, l’Institut Pasteur, désigné comme légataire universel, hérita de la majeure partie de leur fortune à la mort de la duchesse en 1986, essentiellement des bijoux, dont la vente, à Genève, rapporta environ 270 millions de francs et eut un retentissement mondial.

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