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Louis Pasteur, l'homme (1822-1895)

Ses origines familiales

 

Louis Pasteur est né le 27 décembre 1822 à Dole, eFranche-Comté, dans une famille d’origine jurassienne, qui a quitté la terre pour la tannerie. Deux ans à Dole, quelques années à Marnoz dans la maison familiale, puis, en 1830, déménagement pour Arbois, dans une maison au bord de la Cuisance où l’activité de tannage est plus facile. Jean-Joseph, son père, assez renfermé, autoritaire mais juste, a été militaire dans la Grande Armée. Après les défaites napoléoniennes, il retourne au métier de tanneur, qui donne une certaine aisance matérielle. Jeanne Étiennette Roqui, sa mère, a marqué l’éducation morale de son fils : « Tes enthousiasmes, ma vaillante mère, tu les as fait passer en moi ».

 

Son enfance

 

De 1831 à 1838, Louis est élève au collège d’Arbois, où il est peu studieux, il dessine surtout beaucoup et voudrait en faire son métier. Il fait les portraits de ses parents. Mais son père rêve d’ascension sociale pour son fils unique…qui a trois sœurs ! En 1838, à 15 ans, il est envoyé à Paris à la pension Barbet, qui forme les futurs professeurs. Mais il ne supporte pas d’être si loin de sa famille. De retour à Besançon en 1839, Louis entre au collège royal avec l’ambition d’intégrer l’École normale supérieure ou Polytechnique.

 

Sa vie d’étudiant

 

Louis Pasteur est reçu bachelier ès-lettres (1840) mais échoue au baccalauréat ès-sciences… qu’il décrochera en 1842…, année où il se présente à Normale sup’. Reçu 14ème sur 22, il refuse et recommence le concours en 1843. Il est reçu 4ème. Il obtient la licence ès-sciences physiques et naturelles en 1845 et l’agrégation en 1846. Le directeur de Normale sup’, Balard, pharmacien-chimiste, le recrute comme assistant-agrégé préparateur (1847). En 1848, il est nommé professeur de physique à Dijon, mais l’enseignement ne lui plaît pas, il obtient un poste d’enseignant-chercheur à Strasbourg. Il y fait la connaissance de Marie Laurent, fille du recteur d’académie. Leur mariage est célébré le 29 mai 1849.

 

Sa vie familiale

 

Ce seront 45 ans de vie partagée. « Á toi et à la science pour la vie » ainsi se terminait chaque lettre de Pasteur à sa femme. Ils eurent cinq enfants : un garçon et quatre filles dont trois mourront jeune : Jeanne à 9 ans en 1859 de la typhoïde, Camille à 2 ans en 1865 d’une tumeur au foie et Cécile à 13 ans en 1866 de la typhoïde.

 

Sa vie de chercheur

 

Dès 1852, il crée la stéréochimie. Doyen de la faculté des sciences de Lille (1854), il travaille sur la fermentation et crée la microbiologie. En 1857, directeur des études scientifiques à Normale sup’, où il dispose d’un laboratoire ; il est élu à l’Académie des Sciences. L’Exposition universelle de 1867 lui décerne un grand prix pour ses travaux sur la maladie du vin.  Il quitte Normale sup’ pour une chaire de chimie à la Faculté des sciences, mais conserve son laboratoire rue d’Ulm. En 1877, sur demande du gouvernement il étudie le charbon des ruminants et fera un essai réussi de vaccination en 1881. En 1880-1883, il étudie le choléra des poules et le rouget du porc. Élu à l’Académie française (1881).  Pour ses recherches sur la rage avec Émile Roux (1881-1885), le gouvernement prête à Pasteur des locaux à Villeneuve-l’Étang (Marnes-la-Coquette) pour abriter les chiens enragés. Le 7 juillet 1885, le jeune Joseph Meister, mordu par un chien enragé, reçoit dix injections de moelle de lapin de plus en plus virulente et rentre chez lui en bonne santé le 27 juillet. En octobre, un deuxième patient, Jean-Baptiste Jupille, est guéri. Les patients affluent rue d’Ulm se faire vacciner : l’idée d’un Institut est née. Il sera inauguré le 14 novembre1888 dans la campagne de Vaugirard, au milieu des jardins maraîchers.

 

Ses obsèques nationales

 

Très affaibli des suites d’un accident vasculaire cérébral, Pasteur quitte son Institut, le 13 juin 1895, pour Villeneuve-l’Étang, où il s’éteindra le 28 septembre : « Je ne peux plus » seront ses dernières paroles. Après des obsèques nationales à Notre-Dame de Paris, le 5 octobre, son corps est transféré dans la crypte de l’Institut Pasteur, où sa femme le rejoindra en 1910.

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